Lorsque Dieu parle avec des symboles
1) Tous les chrétiens baptisent
2) Dieu offre le baptême
3) Les humains répondent par la foi
4) Vivre en chrétien après le baptême

Les dossiers baptême et cène sont accompagnés d'un supplément : le carnet Lorsque Dieu parle avec des symboles. Ce carnet constitue l'introduction générale à la notion de sacrement.

Lorsque Dieu parle avec des symboles
 

Les objets qui ont un sens symbolique.

Les catéchumènes entrenet dans la démarche avec un travail sur des tableaux de Sébastien stoskopff. Ce peintre utilise des objets pour représenter des réalités concrètes ou abstraites. Ainsi dans le tableau "l'été", des objets représentent les cinq sens, et dans le tableau "l'hiver", les quatte éléments.

Différencier un signe d'un symbole.

Les adolescents sont habitués au langage symbolique grâce à la bande dessinée. Les catéchumènes peuvent faire aisément distinction entre signe et symboles, car ils vivent dans un monde où le langage symbolique est abondamment utilisé.

Comprendre que parfois parler c'set agir.

Nous parlons du travail du philosophe anglais John Langshow Austin, Quand dire, c'est faire. Ce dernier a montré qu'un certain nombres de paroles ne décrivent pas une action mais sont en elles-mêms une action. Il nomme cela des paroles "performatives". Avec les sacrements nous sommes dans ce type de paroles. Enfin le catéchumène comprend qu'un sacrement met ensemble un  symbole et une parole "performative" qui viennent de Jésus.

1) Tous les chrétiens baptisent
 

Les protestants vivent différentes pratiques du baptême

Alors que catholiques, protestants et orthodoxes sont unis sur le baptême et divisé sur la cène, les différentes familles du protestantisme sont unies sur la cène mais divisées sur le baptême. Nous ne proposons pas de traiter de ces points avec les catéchumènes. Cette question est cependant abordée par le biais du débat sur “Baptême d’enfant, baptême d’adulte”.

Ce qui constitue le baptême

Le catéchumène découvre les divers éléments d’une célébration de baptême. Il distingue ce qui est constitutif du sacrement de ce qui lui confère simplement un relief supplémentaire. Le catéchumène entre dans la liturgie de baptême depuis les origines du christianisme jusqu'à nos jours.

Le sacrement est un mystère

La notion de sacrement fait l’objet d’un supplément aux livrets de l’élève qui permet au catéchumène de réfléchir sur le langage symbolique dans lequel il baigne par ailleurs.

2) Dieu offre le baptême

Le baptême, symbole d’une vie ouverte sur le Royaume de Dieu

Ce titre du chapitre “Dieu offre le baptême” montre au catéchumène que :
- le baptême est unique et non renouvelable
- qu’il est un sacrement fondamental
- qu’il ne dépend pas de celui qui le confère.

Le baptisé est personnellement reçu dans l’alliance avec Dieu

Le baptême est le signe de vie nouvelle

Le baptême fait participer le chrétien à la mort et à la résurrection du Christ. Avec le travail sur l’eau, le catéchumène entre dans diverses notions abstraites liées au baptême : la mort et la vie mais également l’énergie, la joie, la beauté, la force, etc...

La controverse : le baptême, sacrement du salut ou conséquence de la foi ?

La place respective de la Parole et du geste varie selon les réformateurs.

Pour Luther et Calvin, la Parole et l’eau du baptême sont intimement liées.

Le sacrement ne donne pas automatiquement le salut, mais il n’est pas possible de séparer le signifiant (le salut) du signifié (l’eau et la Parole).

Pour Zwingli, le baptême est une conséquence de la grâce de Dieu.

Dieu offre la grâce aux humains et le baptême est un simple signe de cette grâce déjà reçue. Zwingli sépare donc le signifiant et le signifié. Les objectifs 5.001 à 5.011 abordent cette question en la dépassant par l’étude du langage symbolique.

3) Les humains répondent par la foi
 

Le sacrement appelle la réponse de la foi

Ce chapitre comprend deux grandes parties : la question du  pédobaptisme et l’accueil par Dieu de tous les baptisés.

Les pratiques du baptême d’enfant et du baptême d’adulte se justifient toutes deux.

Le  catéchumène participeà la controverse sur le pédobaptisme. Le catéchumène est invité à prendre position personnellement. Aucune des deux pratiques n’est rejetée par nos documents.

Les réformateurs (Luther, Calvin, Zwingli) ne condamnent pas le baptême d'enfant.

Les trois réformateurs s'opposent à certains pères de l'église qui font du baptême une condition de l'accès à la vie éternelle mais également aux anabaptistes qui refusent le baptême des enfants. Nous n'entrons pas avec les catéchumènes, dans la contreverse historique.

Dieu m’adopte comme son enfant

Pour les protestants l’essentiel n’est pas le rite mais ce qui se passe entre les humains et Dieu. Ceux qui ne baptisent pas les enfants insistent sur la façon dont le croyant répond à Dieu. Ceux qui baptisent les enfants veulent montrer que Dieu adopte tous les humains. Les catéchumènes commencent ici un travail sur “le chemin de la foi”. Il s’agit de lier le don de Dieu qui adopte chaque catéchumène et la réponse croyante qui est tout aussi importante . Ce chemin continue avec la confirmation. Le chapitre dépasse la simple question de la célébration et du jour du baptême pour un domaine plus vaste : tous les chrétiens sont enfants de Dieu. Il accueille chacuns, personnellement quelque soit sa situation.

Vivre le baptême : le chemin de la foi

Le baptême nous est offert par Dieu une fois pour toutes, mais chaques être humain doit sans cesse y revenir.

Les Eglises réformées et luthériennes insistent d'avantage sur la grâce de Dieu que ne le font les Eglises baptistes.

Cependant les Eglises luthéro-réformées ne nient pas pour autant l'exigence éthique : elles cherchent un équilibre entre grâce de Dieu et réponse des humains.

Les couples ne désirant pas faire baptiser leur bébé peuvent simplement le présenter.

Nous ne proposons pas d'objectif pédagogique opérationnel  cette question. Elle serait à traiter à l'occasion d'une telle présentation de bébé dala paroisse.

4) Vivre en chrétien après le baptême
 

Chaque croyant baptisé est appelé à témoigner de sa foi.
La confmation est une fête mais pas un sacrement.

La confirmation est une étape dans le chemin de la foi. Elle est l’occasion pour le catéchumène de se situer par rapport à l’Evangile et à l’Eglise. Puisqu’elle est “fête”,  les aspects affectifs (cadeaux, etc...) ne doivent pas être dévalorisés. Ces aspects décorent l’acte central : un engagement réciproque de la communauté et du jeune au service de Dieu et des autres. Les deux aspects(décor et sens) sont traités ensemble (5.401 à 5.406).

De plus en plus de non baptisés participent à la vie de l'église.

Le baptême n'est pas simplement une fête de famille.

Le baptême n'a de sens qu'en lien avec la vie dans l'église.